lundi 25 mars 2013

PRIX BOUAMARI – VAUTIER


Ce prix du cinéma, créé à l’initiative de France Algérie en 2011 en concertation avec le Ministère de la Culture Algérienne, récompense un long et un court métrage de réalisation française et algérienne.
Pour le 50ème anniversaire de l’Association France Algérie nous aurons deux prix cinématographiques Bouamari-Vautier.
Le principe est que le sujet s’inscrive dans une large perspective de compréhension, de construction et de renforcement des liens d’amitiés entre français et algériens, conformément aux statuts de l’association.
Ces films peuvent ne pas être des chefs d’œuvre encensés par la critique internationale. Ils ont vocation à illustrer la pérennité de la nature profonde des liens humains entre les sociétés civiles.
Le Président Jean-Pierre Chevènement souhaitait que les films primés soient l’expression cinématographique de l’esprit du colloque de France Algérie en décembre 2011 (l’Algérie et la France au 21ème siècle)


MOHAMED BOUAMARI : né en 1941 est décédé trop tôt en décembre 2006.
Il a réalisé plusieurs films dont « Le Charbonnier ».

RENE VAUTIER : Grande figure française du cinéma militant décoré par le Général De Gaulle.
Il est un des rares cinéastes français à avoir tourné des images dans le maquis algérien.
Il a créé la cinémathèque algérienne.
En 2011 le prix a été remis à Montpellier par Jean-Pierre Chevènement en présence de Costa Gravas, Président de la cinémathèque française.

Cette édition 2012 a permis au jury composé de 20 personnes, de visionner 8 courts métrages et 7 longs métrages.
Le jury a été guidé dans son choix par Monsieur MOMCILOVIC professionnel du cinéma.

Le prix du long métrage a été attribué à FATMA ZOHRA ZAMOUM pour : « COMME TU M’AIMES » qui traite de l’amour, de la tradition et de la maternité à travers trois générations d’une famille algéroise.

Le prix du long métrage d’une durée de 55 minutes a été attribué à ELIZABETH LEVREY qui traite de témoignages d’émigrés au cours de leur multiples traversées, en bateau, entre la France et l’Algérie.
Ce film sortira en salle le 16 avril 2013-03-24

LE PRIX 2013 AURA LIEU A DUNKERQUE


REMISE DES PRIX
La remise des prix s’est déroulée dans un des prestigieux salon du Sénat « Le salon Napoléon » en présence de nombreux invités de marque tant d’Algérie que de France.

Le Président du Sénat, Jean-Pierre BEL, a salué cette initiative qui contribue à l’amitié entre la France et l’Algérie et souhaite que le rapprochement entre les deux pays puisse continuer y compris à travers la culture.

Le sénateur Jean-Pierre CHEVENEMENT, Président de France Algérie, a, pour sa part, souligné « que l’histoire fait son œuvre et que l’intérêt mutuel des deux pays les rapproche ».
Nous irons de l’avant nous a-t-il dit avec une série de projets en Algérie.
Le prix de AFA sert à mieux se comprendre, se connaître.

La Ministre de la francophonie Madame Yamina BENGUIGUI, elle-même réalisatrice de courts et longs métrages et de téléfilms dont le plus important est « Inch Allah Dimanche ».

L’Ambassadeur d’Algérie en France, M. MISSOUM SBIH, et COSTA GRAVAS  étaient également présents pour cet évènement.

samedi 23 mars 2013

Info Presse



Fatma-Zohra Zamoum et Elisabeth Leuvrey distinguées

 
Deux  femmes cinéastes, l’Algérienne Fatma-Zohra Zamoum et la Française Elisabeth Leuvrey, ont été distinguées, lundi soir à Paris, par l’Association France-Algérie (AFA) qui leur a décerné  le Prix cinématographique Bouamari-Vautier.  La première pour son long métrage «Kedach ethabni» (Combien tu m’aimes) et la seconde pour son court-métrage «La traversée».
Créé en 2010 par l’AFA, ce prix cinématographique décerné pour la  première fois en 2011, porte le nom de deux réalisateurs Mohamed Bouamari,  (décédé en 2006) figure emblématique du cinéma algérien , auteur de plusieurs  longs métrages  dont «Le Charbonnier»  (1972) pour lequel il a obtenu plusieurs  prix internationaux et  René Vautier, connu pour ses  nombreux documentaires  tournés au maquis durant la Guerre de Libération nationale, dont «Avoir vingt  ans dans les Aurès».
En baptisant ce prix cinématographique, du noms de deux réalisateurs, l’AFA a voulu d’abord rendre hommage à ces deux cinéastes engagés, fervent défenseurs du 7éme art, mais aussi récompenser les talents de jeunes réalisateurs a algériens et français, à travers la diversité de leurs approches sur l’évolution de leurs sociétés respectives . Ce prix également pour but de contribuer au renforcement des liens d’amitié entre la France et l’Algérie, “à travers un regard cinématographique jeune et innovant, dans une période charnière marquée par cinquante ans d’indépendance  nationale » selon les initiateurs de cette distinction.   «La Traversée» d’Elisabeth Leuvrey (2006), initialement  d’une durée de 55 mn et ensuite de 1h30, après avoir été enrichi, recueille les témoignages d’immigrés au cours de leurs multiples traversées entre la France et l’Algérie. Interrogée par l’APS  sur ce qui l’a amené à réaliser un documentaire sur une traversée à bord d’un ferry, Elisabeth Leuvrey, a confié que “ce n’est pas le fruit du hasard” si elle a embarqué sur ce bateau. “La traversée est une étape d’une longue route sur laquelle je me suis engagée il y a plusieurs années en entreprenant  de retourner en Algérie qui est ma terre natale, pour y mener un travail documentaire  sur les questions de la mémoire, de l’identité et de la transmission” a-t-elle confié, après avoir indiqué que la sortie en salle de ce documentaire est prévu pour le 17 avril prochain. Dans son film (1h38mn), réalisé en 2012, Fatma-Zohra Zamoum traite des thèmes de l’amour, de la tradition et de la modernité à travers trois générations d’une famille algéroise.  Lors de la cérémonie de remise de ce prix cinématographique, organisée au siège du Sénat, en présence de nombreux invités de marque d’Algérie et de France, le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a salué cette initiative “qui contribue à l’amitié entre la  France  et l’Algérie, relancée par la visite du président François Hollande en Algérie” et souhaité que le rapprochement entre les deux pays “puisse continuer  y compris  à travers  la culture”. Le  sénateur Jean Pierre Chevènement, président de l’AFA, a, pour sa part, souligné ” que ” l’histoire fait son œuvre “et que ” l’intérêt  mutuel des deux pays  les rapproche”. “L’Algérie, a-t-il ajouté est un grand pays  dans l’avenir duquel nous avons confiance. Nous croyons que l’Algérie, qui est un grand pays de la Méditerranée mais aussi un grand pays d’Afrique, porte avec elle et pour l’humanité, quelque chose de raisonnable, de solide pour permettre à l’Afrique, qui est un  immense continent, de prendre forme”.
“Nous  irons de l’avant  avec l’Algérie avec toute une série de projets”, a-t-il assuré, avant d’ajouter que “le Prix que l’AFA remet aujourd’hui, pour la deuxième fois, sert aussi  à mieux se comprendre et mieux se connaitre”. Lors de la première édition de remise du Prix Bouamari-Vautier en 2011, c’est la comédie musicale algérienne ” Essaha “  de Dahmane Ouzid, qui a été distingué, par l’AFA. D’une durée de 1h55, ” Essaha “  (La place), réalisé en 2010, est le premier long métrage de Dahmane Ouzid.
20 mars 2013